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🪂 Le paramoteur

Le paramoteur fait partie des ULM et à ce titre, dans notre pays, il requière trois exigences :

  • l’engin doit être immatriculé
  • le pilote doit avoir 15 ans au minimum 
  • être détenteur du brevet et licence de pilote ULM, classe parachute motorisé.

Pour obtenir ce titre de navigation qui sera délivré par le Ministère des transports, le candidat doit recevoir des mains de l’instructeur une attestation de contrôle en vol et satisfaire à un examen théorique qui se passe dans les locaux des Districts. Les instructeurs, agréés par la DGAC, dispensent au sein des écoles la formation nécessaire pour obtenir ce brevet.

Le vol est soumis à la réglementation des aéronefs d’aviation légère et sportive. Par conséquent, le pilote doit appliquer les règles de vol à vue (VFR, pour Visual Flight Rules). Néanmoins, la souplesse d’utilisation du paramoteur et la facilité avec laquelle il se transporte, permettent de décoller pratiquement de n’importe quel terrain dès l’instant où le pilote a obtenu l’autorisation de son propriétaire.

Matériel

Moteur

L’apparition du réducteur et la baisse de cylindrée marqueront un pas décisif pour le développement du paramoteur. La plupart des constructeurs adoptent le moteur solo, un mono cylindre de 210 cc, d’origine agricole. Celui là même qui avait permis à Bernd Gärtig d’effectuer le tout premier vol paramoteur décollage à pieds en 1981. Aujourd’hui ,de nouveaux moteurs développés spécifiquement pour le paramoteur ont fait leur apparition. Cylindrée plus faible (80 à 185 cc), poussée accrue, plus légers ( 18 Kg ! ), intégrant une réduction mécanique, ils consomment moins et surtout, ils sont beaucoup plus silencieux. Pour la sécurité, l’hélice est devenue débrayable.

Aile

C’est dans la production destinée au vol libre que les paramotoristes vont trouver à s’équiper. Toutefois, toutes les ailes ne conviendront pas forcément à une utilisation paramoteur. Telle aile, particulièrement performante en utilisation vol libre, s’avérera désagréable, voir dangereuse en paramoteur.

Pour plus de confort, les pilotes demandent à ce que les élévateurs soient équipés d’afficheurs (ou trims). Ce système favorise, en modifiant le calage, la monter de l’aile au moment du décollage. Il permet aussi d’augmenter la vitesse de vol pour une meilleure pénétration par vent de face.

Instrument

On considérera les instruments nécessaires et ceux qui apporteront un surplus de confort durant le vol. Nous classerons l’altimètre dans la catégorie indispensable.

  • Le compte-tour : Branché sur le fil haute tension de la bougie, il indique la vitesse de rotation du moteur. Peu utile en vol, il contribue au sol à régler la carburation (ralenti, régime maxi). Il associe souvent la fonction horamètre très utile pour connaître ses heures de vol et effectuer les opérations d’entretien.
  • Le GPS : Pour Global Positioning Système. Appareil magique qui vous donne en permanence votre position géographique, votre altitude, votre vitesse par rapport au sol, la direction de votre destination, le temps qu’il reste pour l’atteindre, etc… Si vous vous perdez, ou si vous êtes en retard pour le thé, vous n’aurez aucune excuse !
  • La radio : Tenant compte du domaine de vol du paramoteur, on préfèrera une radio de vol libre à celle VHF. Elle permet, sans qualification particulière, de communiquer sur la bande des 143,9875 Mhz entre pilotes ou avec une personne restée au sol. De plus, dans certaines régions, des balises émettant sur cette fréquence toutes les 20mn environ, donnent la direction du vent, sa force et la température.
  • Le téléphone portable (GSM) pourra s’avérer très utile en cas de “vache” (atterrissage forcé).

Équipement

Pour la sécurité et le confort, le pilote s’équipera au minimum, d’une combinaison, d’une paire de gants, de chaussures montantes à crampons, d’un casque et de lunettes pour le soleil (et aussi pour les moucherons, le soir, à la restitution).

La combinaison sera légère en été et doublée d’une polaire pour les vols en hiver. Une attention particulière sera portée dans le choix des gants. Tous les pilotes vous confirmeront que c’est seulement aux doigts qu’ils ont froid. Le casque, quant à lui, sera équipé de coquilles antibruit ou d’écouteurs pour la radio.

FAQ

Vos questions

Absolument tout le monde à partir de l’âge de 15 ans, minimum requis pour passer le brevet ULM ; il n’y a pas de limite supérieure. Une condition physique moyenne suffit pour courir quelques dizaines de mètres avec un poids de 20 kg sur le dos. Les personnes préférant le décollage sur roues choisiront les chariots légers Fun Flyer mono biplace permettant l’apprentissage du vol en quelques heures.

En France, un paramoteur est un ULM. Les ULM sont classés en 6 catégories, les pendulaires, les multiaxes, les parapentes à moteur, les gyrocoptères et les ballons motorisés. Pour voler légalement en France, il faut passer le brevet théorique ULM, qui est commun aux 5 catégories, et le brevet pratique délivré par un instructeur de paramoteur. Il faut également identifier son aile (2 chiffres du département + 2 ou 3 lettres). En ce qui concerne l’étranger, il y a pratiquement autant de réglementations que de pays, et il y a lieu de se renseigner. On peut ranger les pays en 2 catégories : les pays où tout ce qui n’est pas autorisé est interdit et les pays où tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Cela dépend du régime politique, de la région, du domaine de libertés qui est accordé aux choses de l’air.

C’est évidemment le sport aérien le plus sûr de tous : parce qu’il utilise d’abord une voilure souple issue des parachutes et, en cas de panne moteur, le parapente permet de descendre très lentement et d’atterrir très doucement sur ses pieds. Si l’aile n’est pas en parfaite position, le décollage est impossible, donc pas de risque de décoller dans de mauvaises conditions. C’est également un aéronef qui utilise les parapentes conçus pour le vol en montagne, dans une aérologie forte et perturbée, mais qui vont être utilisés en plaine, dans une aérologie calme et laminaire, d’où un considérable surcroît de sécurité par rapport au parapente de vol libre. C’est le sport aérien le plus facile à apprendre et le plus sûr de tous.

pour un débutant, il faut compter entre 3mois et 1 an pour être formé.Tout dépend de la météo et de vos disponibilités.Comptez entre 10 et 20 séances au sol et 10 à 20 vols.

A la vitesse des parapentes, et ceux-ci ont une vitesse comprise entre 20 km/h (ralentis au maximum), et 45 à 50 km/h et même 60 km/h (selon le type d’aile). La vitesse moyenne de déplacement est d’environ 45 km/h. Ceci est bien entendu une vitesse par rapport à la masse d’air. Par rapport au sol, cette vitesse sera augmentée ou diminuée de la vitesse du vent. Contrairement à une idée reçue, un moteur plus puissant ne fera pas avancer le parapente plus vite, mais le fera monter plus vite. Quel que soit le moteur utilisé, vous aurez toujours la même vitesse horizontale avec la même voile.

A l’altitude maximum à laquelle pourra fonctionner le moteur, c’est à dire plusieurs milliers de mètres. En effet, un moteur thermique 2 temps va perdre un peu de son rendement au fur et à mesure de l’altitude. Quand le moteur faiblit en puissance, le rendement de l’hélice est moindre et le taux de montée s’amenuise. Quand le taux de montée devient nul et que le moteur à pleine puissance équilibre la traînée, vous avez atteint le maximum. Un paramoteur est déjà passé au-dessus du Mont Blanc à 5 100 m et les différents pilotes d’Adventure sont couramment montés à 3 ou 4 000 m. Ceci dit, cela présente très peu d’intérêt car il est beaucoup plus agréable de se promener à 300 m du sol pour visiter les paysages de haut. C’est une altitude raisonnable sur le plan de la sécurité, avec une marge de manœuvre permettant de choisir son lieu d’atterrissage.